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Les journées mondiales de la jeunesse ont été crées en 1984 par le pape Jean-Paul II afin de permettre aux jeunes de se retrouver et d’échanger autour de leur foi, en plus d'établir un dialogue d'ouverture avec l'Église. Une journée mondiale de la jeunesse se déroule chaque année et se célèbre dans tous les diocèses du monde durant le dimanche des Rameaux. De plus, tous les deux ou trois ans, un grand rassemblement international des JMJ a lieu. Ces JMJ, à l'invitation du pape, se tiennent à chaque fois dans une ville différente et durant plusieurs jours.

 

En 1984 était célébrée sur la place Saint Pierre, au Vatican, la Rencontre Internationale de la Jeunesse avec le Pape Jean Paul II, à l’occasion de l’année sainte de la Rédemption. A cette occasion, le Pape a donné aux jeunes la Croix qui s’est transformée en un symbole très fort des JMJ, elle est connue comme la Croix des JMJ.



L’année 1985 a été déclaré Année Internationale de la Jeunesse pour les Nations Unies. En mars, il y eu une autre rencontre internationale pour les jeunes au Vatican et la même année, le Pape annonce l’institution des Journées Mondiales de la Jeunesse.

Historique des JMJ

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Allez ! De toutes les nations faites des disciples ! Mt 28, 19
 

“La Journée Mondiale de la Jeunesse à Madrid a renouvelé dans les jeunesses l’appel à être le ferment qui fait lever la pâte, en portant au monde l’espérance qui naît de la foi. Soyez généreux en donnant un témoignage de la vie chrétienne, spécialement en venant à la prochaine Journée Mondiale de la Jeunesse à Rio de Janeiro”.


Ce message fut prononcé par le Pape Benoît XVI à l’annonce du thème de la Journée Mondiale de la Jeunesse de Rio 2013 : “Venez de toutes les nations, faites des disciples” (MT 28,19), durant l’audience générale du 24 août 2011.

Les JMJ en 2011, revue d’un événement marquant…

Pour vraiment vous parler de ce que m’a apporté les Journées Mondiales de la Jeunesse, je devrais vous parler de mon cœur… parce qu’un pèlerinage, implique un changement au niveau du cœur…

J’ai connu en septembre 2010 un groupe de jeunes catholiques de Verdun. J’y ai découvert un groupe chaleureux, ouvert, avec des jeunes bien vivants et ayant des questionnements similaires aux miens. Dans ce groupe, j’ai eu l’impression que je pouvais y être avec mes incertitudes et mes questionnements. De belles amitiés se sont créées au fil des rencontres. Sans me sentir forcé à être tout absorbé dans une contemplation, je m’y suis impliquée et j’y ai cheminée graduellement, j’ai appris à connaître sur Dieu un peu plus.
 

Les inscriptions au pèlerinage battaient son plein et j’hésitais à m’embarquer dans ce pèlerinage. Sérieusement, y aurait-il trop de joie et d’exaltation de foi pour moi? Cela peut paraître étrange mais c’était en effet un peu ma réflexion par rapport à tout ce qui était expressions de foi de manière un peu trop intense. Malgré mon intérêt et mon appartenance à la religion catholique, c’était comme si j’étais allergique dès qu’il y avait des gens proclamant trop fort leur foi…
 

Je m’enthousiasmais davantage à l’idée d’explorer la France et l’Espagne avec des amis que de célébrer la messe et de chanter Jésus.

Je savourais d’un côté l’idée de quitter mon petit confort et de me

lancer à l’aventure, même si, je ne savais vraiment pas dans quoi

je m’embarquais.  J’ai signé le formulaire d’inscription à la toute

dernière minute, dans un élan, en tentant d’oublier toutes mes

inquiétudes.



Pour le voyage, nous avons été jumelés au groupe du diocèse de
Valleyfield. Notre 
pèlerinage débutait à Paris, où nous avons visité

la Chapelle de la médaille miraculeuse, Notre-Dame des Victoires,

la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre et Notre-Dame de Paris.
Nous avons poursuivi à Lourdes. Puis, 
nous avons traversé en

Espagne pour les journées en diocèse à Girona et à Barcelone.

Nous sommes finalement arrivés à Madrid pour les JMJ.



Pour moi, chacune des étapes a pris une saveur différente.
 

À Paris, en visitant les nombreuses églises, j’ai eu un choc. Je ne

sais pourquoi. À la suite des explications, témoignages, visites

d’églises et quelques homélies particulièrement touchantes; ma

relation et ma perception de Dieu a changé. Une ouverture a été

possible. Lors de la dernière nuit à Paris, alors que je croyais

tomber de sommeil… je suis demeurée éveillée toute la nuit avec des

questionnements et des images de Notre-Dame des Victoires en tête…



À Lourdes, plusieurs de nous avons été touchés d’une manière spéciale. Il y a quelque chose d’inexplicable qui caractérise Lourdes.

J’aime bien résumer simplement en disant que c’est le ciel qui est descendu sur terre pour nous. Au plus profond de moi, mon cœur a été touché par la foi. L’effet est particulier. C’est tout le sentiment de proximité avec Dieu qui a affecté ma relation à la religion et au monde.

À Girona, enfin un peu de repos! Cette fois-ci notre groupe a été dispersé dans plusieurs familles de la région  pour les journées en diocèse. C’était une immense chance et bonheur. Être en famille, c’était être accueilli et partager culture, expériences de vie, rires et sourires. Pour eux, c’était une grande joie de voir tous ces jeunes vivre la foi. Toutes les familles accueillant des jeunes de notre groupe se sont réunies pour une dernière soirée avant notre départ.  Il me semblait être au beau milieu d’un rêve. C’était des moments parfaits et riches de vie dans un paysage d’une grande beauté.


Finalement Madrid, c’était la multiplication. Tous les jours, la journée débutait par une catéchèse et une messe dans une église. Il y avait tellement de monde ! En fait, l’église était trop pleine… Il était préférable de partager un coin d’ombre sur le gazon d’en face! Par la suite, chaque journée étaient composée d’une vaste programmation d’activités ainsi qu’un événement majeur en début de soirée. C’était une célébration continue; une joie et un bonheur envahissait l’événement.
 

Me voici de retour au Canada mais j’ai bien changé depuis ce voyage. Mon rapport à la foi et à la religion est différent de ce qu’il était avant de partir. C’est un peu étrange car je me retrouve maintenant dans la position de celle qui a eu un don de foi incroyable.  Je voudrais bien dire au monde entier combien c’est extraordinaire! Mais parfois, je me méfie de comment je pourrais le verbaliser sans moi-même provoquer des crises « d’allergie ». Alors, je vous dirai simplement que la foi, c’est beau et c’est bien. Il suffit d’une simple petite ouverture et on peut y vivre de très belles choses.

Valérie

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