Un temps de réflexion.. c'est mon opinion.. et je le partage!
« Ecrire, c’est inventer avec des souvenirs. » Jean d’Ormesson
Ecrire c’est un bonheur, un loisir, un métier, un partage, une contradiction. En écrivant, on extrait de soi des choses intimes et dangereuses, et le danger vient justement de la pérennité que lui confère l’écriture, si les mots écrits sont une signature plus ou moins fidèle de la pensée.



Le désert spirituel.
Lorsque je suis arrivée à Montréal, j’étais seule. Je ne connaissais personne, j’étais loin de ma famille et de mes amis, loin de chez moi en Martinique. Je venais de quitter Bordeaux, ma ville d’adoption en France. Il n’est pas difficile d’imaginer à quel point je me sentais parfois perdue, bien qu’ayant décidé de mon plein gré d’élire domicile dans la cité montréalaise. Bien sûr, je n’étais pas réellement seule puisque Dieu se rit des frontières géopolitiques, et Il m’accompagnait dans mon voyage, comme toujours. Mais tout de même !... Je suis de ceux qui pensent que l’être humain n’est pas fait pour vivre coupé de ses semblables.
Ce sentiment de solitude angoissante grandissait d’autant plus qu’à Bordeaux, je fréquentais assidument un groupe de prière charismatique qui m’avait beaucoup aidée. Je me souvenais alors de cette phrase qu’un ami m’avait rappelée un jour : « Un chrétien seul est un chrétien en danger. » Un chrétien en danger car il ne peut plus se rapprocher de ses frères et sœurs en Christ lorsque sa volonté de suivre le Seigneur est confrontée à des moments de faiblesse ou de découragement. Le risque à long terme ? Le désert spirituel. Et je ne souhaitais surtout pas revivre cette expérience que j’avais déjà connue par le passé.
La première chose que j’ai donc cherchée a été une église à Montréal. Mais mes critères de recherche étaient assez précis : je recherchais une église… avec un groupe de prière de jeunes ! Bizarrement, j’ai eu beau fouiller le Net longuement, je n’en trouvais pas. Pourtant, j’ai l’habitude de naviguer sur Internet, avec des méthodes généralement efficaces... Mais rien à faire, aucun résultat probant. Plus tard, en cherchant les horaires des messes du Dimanche, je suis tombée directement sur la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, et j’ai opté pour cette paroisse. Après quelques Dimanche, toujours pas de groupe de prière en vue ! En attendant, j’essayais de maintenir le rythme pris à Bordeaux dans la pratique de ma Foi. Cela impliquait de suivre ce conseil de la communauté que je fréquentais là-bas : aller se confesser une fois par mois, dans la mesure du possible. Au cours de la confession, le prêtre m’informe qu’il existe un groupe de jeunes à la cathédrale, et qu’il me communiquera toutes les informations nécessaires sur Jeunesse Ex Cathedra. Quel soulagement!
C’est donc ainsi que j’ai commencé à fréquenter le groupe JXC, d’abord timidement, puis de manière de plus en plus assidue. Au fil des semaines, des liens se sont tissés entre les « anciens » et les nouveaux arrivants. Les soirées de rencontre et de réflexion après la messe me plaisaient de plus en plus. Au mois d’Octobre, nous sommes partis pour un pèlerinage sur les pas des Saints du Québec. Là, les liens déjà existants entre les membres du groupe se sont renforcés, et de nouvelles amitiés se sont créées. Au sein du groupe, nous n’avons tous qu’un point de mire, un même centre d’intérêt : le Christ. Nous passions de plus en plus de temps ensemble, et pour certains d’entre nous le plus clair de notre temps libre. Ces personnes que je ne connaissais pas du tout lors de mon arrivée à l’Eté 2012 sont devenues mes amis, et nous avons cheminé ensemble dans la Foi. Nous avons organisé et participé à de nombreux projets: aussi bien à la chorale qu’aux activités caritatives, ou encore à la pièce de théâtre de la Nativité. Cette dernière m’a beaucoup marquée. Le fait même de jouer les rôles des personnages qui ont été acteurs de l’Annonciation et de la naissance du Christ a été pour tous, j’en suis persuadée, une grande richesse.
Ce que je retiens également de mon expérience JXC, c’est le soutien et l’attachement sincère que m’ont témoigné ces amis dans les moments difficiles que j’ai pu vivre à Montréal (dans l’attente de mon visa, dans mes recherches d’emploi, etc.). Même maintenant que je n’y suis plus, ils continuent d’être là pour moi, peu importe la distance. Quand je vous disais plus haut que Dieu se rit des limites géopolitiques… Eh bien c’est aussi cela, rencontrer le Seigneur ! C’est aller à la rencontre de ses frères, leur apporter ce que l’on sait, et accepter ce qu’ils ont à nous offrir pour nous aider à grandir. Je n’ai peut-être pas retrouvé l’aspect charismatique qui m’avait plu dans le groupe de Bordeaux, mais j’ai trouvé une manière différente, et tout aussi vivante, de vivre la Foi en Eglise, en famille chrétienne. Aujourd’hui, malgré mes tribulations lors de mon séjour à Montréal, je ne peux regretter d’y être allée car j’ai rencontré des amis sincères comme on en rencontre peu dans la vie.
J’ai tiré une autre leçon de tout cela : Dieu ne cesse de s’adapter à nous et à nos situations. Dès Bordeaux, Il m’avait préparée pour Montréal ; et à Montréal, Il s’est constamment arrangé pour que je sois entourée des bonnes personnes et que j’apprenne beaucoup de tout ce qui m’arrivait. Il a fait les choses à Sa manière pour que je puisse intégrer le groupe Jeunesse Ex Cathedra : alors que je m’évertuais à chercher dans tous les sens, Il m’a conduite là où je devais être, au moment voulu, en me dirigeant vers le prêtre responsable du groupe.
Pour moi, une chose est sûre : je veux revenir à Montréal pour retrouver Jeunesse Ex Cathedra et poursuivre l’expérience de la Foi… Mais Dieu seul sait quand et comment cela se fera.
Lucie M.
Le respect de la vie
« On ne peut pas cesser de prier pour le respect de la vie », rappelle-t-il. Ainsi, Mgr Lépine désire dorénavant célébrer chaque année une « Messe pour la vie » le premier vendredi du mois de mai.
Une nouvelle tradition diocésaine
Pourquoi avoir choisi cette date? Est-ce en raison de la convergence en mai prochain d'actions publiques à l'échelle nationale pour affirmer la volonté du respect de la vie, de la conception jusqu'à sa fin naturelle? Des actions comme la Marche pour la vie à Ottawa le jeudi 9 mai prochain, ou encore la Marche printanière à Québec le samedi 18 mai.
« C'est vrai que ça tombe bien! », s'exclame notre archevêque en souriant. « Mais c'est surtout que traditionnellement, le premier vendredi du mois est consacré plus spécialement à la mémoire de la Passion de Jésus-Christ, ce qui nous permet d'aborder les questions de la vie à travers la lentille de la Passion. »
Sympathique clin d'œil de la liturgie de ce jour : elle prévoit la lecture du passage d'Évangile où Jésus dit : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6), de même que la fête liturgique de deux Apôtres, Philippe et Jacques, morts en martyrs pour le témoignage et la transmission du message du Christ crucifié et ressuscité.
Une homélie sans détours, ce thème du Christ en croix prédominait dans l'homélie de Mgr Lépine, une homélie claire, limpide, illuminante. Il a abordé sans ambages les enjeux de la fin de la vie, une question très présente ces temps-ci dans l'actualité. Il a également jeté un éclairage sur la contribution unique et essentielle que les mourants apportent à la société, de même que l'importance d'accompagner la vie d'une personne mourante. Accompagner la vie, non pas la mort.
« Toute question sur la vie est une question délicate. » C'est ainsi qu'il a débuté son homélie, mais au terme de son enseignement d'une vingtaine de minutes, il ne faisait plus aucun doute qu'il peut également y avoir de la lumière et de la vie au cœur de cette question.
Durant l'eucharistie, Mgr Lépine a également prié pour que « l'Église soit audacieuse dans son témoignage » et que notre société sache « accueillir le don que sont les personnes en situation de fragilité ».
Il a également invité les fidèles à donner suite concrètement à leur conviction de la nécessité de protéger la vie, de sa conception à sa fin naturelle. Mgr Lépine se joindra aux deux Marches, celle du 9 mai et celle du 18 mai (informations plus bas).
Participer à la Marche pour la Vie à Ottawa - jeudi 9 mai
Transport organisé par autobus, départs de Montréal et Laval
Renseignement et réservation : au (438) 930-8643, (514) 344-2686, ou par courriel au : info@cqv.qc.ca
Participer à la Marche printanière à Québec - samedi 18 mai
Transport organisé par autobus et covoiturage, départ de la cathédrale Marie-Reine-du-Monde
Renseignement et réservation : au (514) 866-1661
Que signifie Pâques pour moi?
Chers(es) frères et sœurs dans le Christ, Pâques approche à grands pas et c'est avec joie que j'écris ces quelques mots pour partager avec vous mes impressions à propos de Pâques, ce temps précieux que l’on vit chaque an.
Considérée comme la solennité chrétienne la plus importante, Pâques marque la fin d'une période de jeûne et d'abstinence mais surtout de prière et de partage. Durant ces 40 jours, les chrétiens du monde entier sont appelés à sonder leur comportement et corriger toutes leurs mauvaises habitudes quotidiennes, éliminer leurs aisances et plus se consacrer au prochain comme l'a fait notre Seigneur Jésus en se sacrifiant pour nous sur la croix.
Quel beau geste d'amour et de don de soi!! Nous aussi nous pouvons à la suite de Jésus le faire en étant plus à l’écoute des autres et de leurs souffrances, en apportant un soutien moral à notre entourage lorsqu’il en a besoin, en ne constatant seulement pas les maux qui nous entourent mais se dire en tant que chrétien(ne) que puis-je faire pour aider les autres à se sentir mieux. Ce n’est pas une tâche facile mais Dieu dans sa miséricorde est capable de nous donner la force de la réaliser.
Je ne suis pas le meilleur exemple d’altruisme mais je prie le Seigneur de me donner la force de réaliser la mission personnelle qu’il m’a confiée comme à chacun de nous.
Dieu le Père a tant fait pour nous en nous donnant une famille aimante et des amis sur qui on peut compter et nous en retour que faisons-nous pour lui montrer notre amour et notre reconnaissance? Mes amis, ne nous limitons pas à ces 40 jours pour servir les autres, être au service de son prochain doit être une mission perpétuelle qui ne doit pas se restreindre. Veillons à ne pas retomber dans l'aisance à la fin du carême et comme l'a dit notre nouveau Pape Sa Sainteté François 1er n'ayons pas peur de la bonté et de La tendresse.
Pour moi l'importance de cette célébration réside dans le fait que Jésus même devant la mort, la torture et les moqueries n’a pas reculé et s’est donné pour nous, pour laver nos péchés.
Jésus a donc vaincu la mort et est revenu dans la gloire et ceci est un très grand signe d’espérance et symbolise l’amour sans fin que le Christ a pour nous.
Pour concrétiser le partage qui symbolise Pâques, on a pour tradition au Sénégal d'où je suis originaire de préparer un certain repas (appelé « ngalakh ») le vendredi saint dans chaque famille catholique qui est ensuite partagé avec les autres membres de la famille, le voisinage et les amis. Le but principal est non seulement le partage avec le prochain mais aussi l'entretien des bonnes relations avec les autres communautés religieuses.
Je me rappelle aussi que lorsque j’étais au collège, dans chaque classe nous avions une boite de solidarité où chacun mettait une pièce et à la fin du carême nous devions faire les calculs pour savoir quelle somme nous avions amassée car les fonds devaient être remis aux pauvres ou plus démunis. C’est aussi une activité qui m’a marqué étant plus jeune car c’est dès le bas âge que selon moi, on doit éveiller les plus jeunes à cet esprit de solidarité et de partage que représente le mois de carême.
Un des autres grands moments de cette fête est la veillée pascale durant laquelle notre Église sera agrandie par le baptême des catéchumènes qui vont s'engager à vivre totalement leur foi chrétienne. Ayons une pensée pour eux et accompagnons-les dans ce chemin glorieux.
Finalement ma pensée va vers ceux qui passent cette fête dans la solitude ou la maladie ou à tous ceux qui sont loin de leur famille que le Seigneur Jésus dans sa toute bonté et son infinie miséricorde nous illumine de sa gloire et nous comble de la joie de sa résurrection.
Et vous comment vous pouvez faire une différence dans la vie de quelqu'un en Pâques?
Catherine